Alexandrina de Balasar |
ALEXANDRINA ET LA JEUNESSE Page mensuelle par José Ferreira – Décembre 20005
Quadrilles de NoëlLa quadrille fut en son temps très populaire. Pendant les pèlerinages des chanteurs en improvisaient et en faisait une « dispute », dans un dialogue plus ou moins poétique et publique, pendant de longs moments : on connaît même des cas ou des jeunes gens flirtaient ou tout du moins se divertissaient en échangeant des quadrilles. Il n’est donc pas étonnant qu’Alexandrina, qui était, à n’en pas douter, une jeune femme très intelligente, ait pu apprendre cet art. Et elle l’a bien appris :
Si l’on regarde bien, les thèmes qu’elle aborde ce sont ses thèmes préférés : la Croix, la Rédemption, un amour sans limites à Jésus, qui est pour elle « le Tout » qui descend dans son « Néant ». Regardons de quelle belle manière elle exprime cette passion radicale dans cette courte prière qui est presque une prière jaculatoire : Jésus, pour vous sont mes regards, mes sourires, les palpitations de mon cœur et tout mon être – la vie et la mort, le temps et l’éternité. APPELS DE JÉSUS
Allez, âmes bien-aimées, allez, âmes saintes, allez à la conquête des âmes. J’ai faim, j’ai soif ! Amenez-les-Moi dans mon Divin Cœur. Demandez-leur, demandez-leur : je ne veux plus être offensé ! Formez des cénacles. Enseignez, captivez, prêchez la vie du Christ ! Je suis le Seigneur, le Seigneur Jésus qui vient sur terre pour accomplir la volonté de mon Père. C’est en son Nom que je demande réparation, réparation et amour. (2 mars 1951). J’ai faim, j’ai soif ! Venez Me rassasier ! Ce sont une faim et une soif d’amour qui me dévorent le Cœur. J’ai soif, J’ai soif ! Je dirai comme jadis, lors de mon passage sur la terre : si vous saviez qui vous demande à boire ! J’ai demandé de l’eau à la Samaritaine, près du puits et aujourd’hui Je demande de l’amour auprès de vos cœurs. Si vous saviez qui il est ce mendiant de l’amour… C’est Jésus qui demande à être aimé : croyez-Moi. J’ai soif d’amour, J’ai soif de pureté, J’ai soif d’âmes-victimes ! (21 juillet 1950) Je ne veux pas que les âmes soient appelées par la violence ni par la crainte. Pauvres âmes, ils leur suffit le remords et la crainte de M’avoir offensé ! Il y a tant de prêtres qui veulent mener les âmes par la violence et par des grandes craintes : ils n(y parviennent pas. S’ils savaient leur parler des tendresses, de la miséricorde et de l’amour de mon Divin Cœur ! (4 décembre 1948). Jésus est descendu du ciel et va parler par sa porte-voix. Écoutez, mes enfants : Vous serez mes enfants si vous M’aimez et suivez Ma Loi. Vous serez bénis de mon Père : Embrasez-vous dans mon amour. Je vous accorderai toutes les grâces. Vous serez mes enfants si vous professez ma Loi. Vous serez mes enfants si par amour pour Moi vous portez votre croix. Vous serez mes enfants si par amour pour Moi vous êtes les apôtres du bien. (30 octobre 1953) Que les jeunes prennent ces appels comme la parole qu’en ce Noël leur adresse le Sauveur, le Fils éternel de Dieu qui est venu habiter parmi les hommes. Il est urgent, on ne peut plus perdre de temps : « J’ai faim, J’ai soif ! » « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’il aime ! » Voir aussi : http://alexandrinabalasar.home.sapo.pt/un_noel_avec_alexandrina.htm
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