Un petit florilège des écrits
de la bienheureuse Alexandrina Maria da Costa
préparé par le couple Chiafredo et Eugénia Signorile
En mode normal se trouvent les phrases
de liaison entre les divers extraits et quelques commentaires.
Les sigles utilisés renvoient aux
sources et sont les suivants :
A Autobiographie ;
C Lettres à son
directeur spirituel, le Père Mariano Pinho ;
S Journal spirituel
(Sentiments de l’Âme)
(...) Remplace des
phrases omises par souci de brièveté.
Si tous suivaient les pas de Jésus, il
y aurait enfin la vraie paix. Mais aussi, si tous suivaient les pas des vrais
chrétiens, les pas des membres “sains” du Corps mystique de Jésus, il y aurait
la paix, la réalisation du Royaume de Dieu sur cette terre.
La bienheureuse Alexandrina est l’un
de ces modèles à suivre. Bien souvent Jésus lui dit qu’elle est la “maîtresse”
de l’humanité :
Tu es venue en ce monde pour être l’école de toute l’humanité.
Par toi les jeunes filles apprennent à garder pour Moi le lis blanc de leur
pureté ; par toi apprennent les vieux et les jeunes, les riches et les pauvres,
les savants et les ignorants ; par toi tous apprennent à M’aimer dans la
souffrance, à porter leur croix S (02-12-47).
Ta vie, ma fille, est une école d’amour, une école de douleur.
Je veux, je le veux et je le crie bien fort, que dans ta vie toute l’humanité
apprenne : c’est une école de sagesse, c’est une école sublime, c’est une école
toute, toute faite de vie divine S (28-03-52).
Ma petite fille, caresse céleste, toute ta vie leur parle. Toute ta vie est une
prédication continuelle. Ton sourire forcé, tes gémissements, toute ta
souffrance résignée parle à leurs cœurs, les captive, les attire et ils viennent
à Moi. Tu es la Missionnaire de Jésus. Cette mission sublime continuera avec
plus d’éclat, avec plus de lumière, quand tu seras au Ciel S (21-08-1953).
L’obscurité de ta chambre (la lumière lui faisait mal aux yeux) invite les âmes
à de grandes choses : c’est une prédication pour elles. Prêche-leur,
instruis-les toujours depuis ta chambre, à chaque fois qu’ils y viennent.
Prêche-leur toute ta vie, et cette prédication s’étendra au monde entier S
(28-01-55).
Courage, ma fille !
Ta chambre, ta vie, combien d’enseignements ne procurent-elles pas au monde !
C’est une école divine qui enseigne les hommes ; c’est la lumière de Dieu qui
illumine les ténèbres S (11-02-1955)
Si donc, nous voulons vivre comme de
vrais chrétiens et participer à la rédemption de cette pauvre humanité, allons à
l’école d’Alexandrina. Cette école vient jusqu’à nous à travers ses écrits,
dictés avec beaucoup de sacrifice et par obéissance à ses directeurs spirituels
et par amour envers les âmes à sauver, ce qui fut sa mission.
Mais, si les volumes de tels écrits
restent ensevelis dans la bibliothèque, comment peuvent-ils être connus ? Voilà
pourquoi des anthologies sont nécessaires. Nous avons pensé en extraire un petit
recueil de pensées, de phrases à avoir présentes au quotidien : un petit “Vade
mecum” qui puisse être un stimulant et une aide pour tout chrétien qui aime
vraiment et ne veut pas rater sa propre vie sur cette terre.
Le
couple Signorile
(Eugénia continue à mettre le nom de son époux,
malgré le décès de celui-ci, il y a quelques années).
Octobre 2004.
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