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Alexandrina et la Jeunesse

Page mensuelle par José Ferreira – Octobre 2005

« Je ferai en toi de grandes choses ! »

Dans la vie d’Alexandrina se concrétisa un projet que Jésus lui avait annoncé le premier samedi de décembre 1934, quand Il lui promit : « Je ferai en toi de grandes choses ! ».

Déjà le 27 décembre de cette année-là Alexandrina avait informé le Père Pinho :

« Mon bien-aimé Jésus m’a dit que ce sera Lui mon Directeur spirituel et mon Maître attitré, assidu, habituel et vous, mon Père, même si de loin. Mais, je dois vous obéir d’abord à vous et à Lui ensuite. »

Il m’a demandé de vous dire que mon pèlerinage sur la terre ne sera pas long, mais que de grandes choses m’attendent.

A la manière d’un bilan de la vie d’Alexandrina, le même Père Pinho, écrit, dans la biographie (No Calvário de Balasar) Sur le Calvaire de Balasar :

« La malade de Balasar (Alexandrina) légua pour la postérité, dans ses nombreux écrits, une très riche manne qui nous révèle non seulement sa belle âme d’élection et les délicats et ardus chemins, par où, dès l’enfance et jusqu’à la mort, la Providence la conduisit, mais en outre, il découle de ceux-ci une éclatante lumière de précieuse doctrine spirituelle. Et ceci est d’autant plus frappant à mesure que sa fin approche. »

L’un des censeurs qui analysa officiellement l’œuvre d’Alexandrina, après avoir souligné « la pureté de ces écrits », manifesta sa surprise en face de certains aspects, comme celui de la « communion avec le Christ Rédempteur dans la vocation de victime », « parce que — continue-t-il — on ne pouvait pas s’attendre à les trouver dans les écrits d’une femme du peuple et qui, de surcroît, ne fréquenta l’école primaire que quelques mois ».

Mais revenons au Père Pinho, qui fait le bilan du cheminement mystique de sa dirigée :

« Cela impressionne, en effet, celui qui connaissant, par exemple, la doctrine de saint Jean de la Croix, lit les écrits d’Alexandrina, surtout ceux des derniers lustres de son existence. On dirait que l’on y trouve l’exemplification vécue, dans un superlatif parfois mystérieux, des sentiments du grand Docteur mystique, particulièrement en ce qui concerne la Nuit Passive des Sens et plus encore celle de l’Esprit jusqu’à l’Union intime. »

L’annonce faite à cette paysanne si peu instruite mais qui était montée si haut, trouvait ainsi son accomplissement.

« Elle arrivera aux confins de la terre »

Le 22 novembre 1937, Jésus disait à Alexandrina :

« Je veux que, aussitôt après ta mort, ta vie soit connue et elle le sera, Je ferai en sorte qu’elle le soit.

Elle arrivera aux confins de la terre, comme la voix du Pape lors de la consécration du monde à ma Mère bien-aimée.

Je veux que tout soit connu, afin que l’on sache de quelle façon je me communique aux âmes qui veulent m’aimer. »

Sur l’accomplissement de cette prophétie, voici le commentaire de son premier Directeur :

« Cela ne fait même pas cinq années qu’elle est morte, au moment où nous rédigeons ces lignes, et, déjà dabs le monde circulent cinq ouvrages différents sur Alexandrina l’un d’eux ayant déjà quatre éditions distinctes et un autre deux. »

Bien des années plus tard, en 1968, le Père Humberto Pasquale parlait du travail que lui donnait « la correspondance que je reçois de ses admirateurs (parmi lesquels se trouvent des journalistes qui demandent des informations sur la Servante de Dieu), correspondance venue jusqu’à moi des quatre coins du monde. »

Plus près de nous, le Père Pasquale Liberatore (dernier Postulateur de la cause), nous disait :

« Qui rencontre Alexandrina reste fasciné par elle. Je reçois des lettres du monde entier où l’on me demande des images et des reliques. »

Et l’on pourrait, à l’heure actuelle, trouver de nombreux autres témoignages allant dans le même sens.

Ceci dit, il est étonnant de constater la réalisation de cette annonce faite avec autant de recul. En effet, qui aurait prévoir, en 1937, que la vie de cette paralysée ignorante parcourrait le monde ?

La parole de Jean-Paul II

Lors de la béatification, entre autres mots, Jean-Paul II prononça les paroles qui suivent et qui sont, à leur manière, un bilan de la vie de notre Bien-heureuse :

« "M'aimes-tu?" - demande Jésus à Simon-Pierre.

Celui-ci répond:  "Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime".

La vie de la bienheureuse Alexandrina Maria da Costa peut se résumer dans ce dialogue d'amour. Touchée et enflammée par ce désir d'amour, elle ne voulut jamais rien refuser à son Sauveur:  possédant une grande volonté, elle accepta tout pour montrer qu'elle l'aimait. Epouse de sang, elle revécut de façon mystique la passion du Christ et s'offrit elle-même comme victime pour les pécheurs, recevant la force de l'Eucharistie qui devint l'unique nourriture des treize dernières années de sa vie.

Dans le sillage de la bienheureuse Alexandrina, exprimé dans les trois mots "souffrir, aimer, racheter", les chrétiens peuvent trouver un encouragement et une motivation pour ennoblir tout ce que la vie possède de douloureux et de triste comme plus grande preuve d'amour:  sacrifier sa vie pour ceux qu'on aime.

Pendant le mois du Cinquantenaire

Ce que nous réunissons ici vient à propos de la grande date que l’on célèbre ce mois-ci : le Cinquantenaire de la mort d’Alexandrina. Écoutons, pour terminer, le témoignage de Jésus lui-même :

« J’aimerais que quelqu’un, ce que tu ne peux pas faire, qu’il le fasse.
Des feuilles éparses, feuilles éparses de ce que tu dis,
ce que l’on observe en toi !
Tu fais monter les âmes vers Moi.

Tu marches devant ; tu est montée si haut, si haut !
T’es montée jusqu’à l’Infini,
Tu vis de l’Infini,

Tu parles de l’Infini !
Oh ! vie de Dieu dans les âmes ! »

Que la jeunesse qui nous lit ait le courage de partir à la découverte « des grandes choses » qu’Alexandrina représente, afin qu’avec elle, elle monte jusqu’à Jésus, l’unique Sauveur envoyé par le Père.

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