R. P. Olavo Teixeira
Martins
Témoignage n° 30
– Prêtre spiritain, le père
Olavo Teixeira
Martins, visita la servante de Dieu de nombreuses fois. Il a sur les vertus
d’Alexandrina, une idée bien arrêtée.
Son
humilité a exercée sur moi, dès le moment où je l'ai connue, une impression
très forte et profonde. Elle se considérait indigne et inutile, et ceci
sans
la moindre hypocrisie.
Quand ont lui adressait des éloges, elle avait le soin de
les offrir à la gloire de Dieu. Bien qu'elle en ressentait le mépris, elle
montrait son bonheur de souffrir pour l'amour de Dieu.
Je n'ai jamais remarqué en elle la moindre obstination ni
entêtement à vouloir garder envers et contre tous sa
façon de voir les choses. Elle a été toujours constante dans cette
vertu. De ceci j'en ai été le témoin, c'est pour cela que je l'affirme.
La Servante de Dieu a toujours observé la chasteté.
Tout en elle embaumait la virginité, sans hypocrisie. La
pratique de cette vertu était en elle si naturelle, que les efforts pour la
sauvegarder n'étaient même pas évidents. Elle vivait la chasteté dans le
sens évangélique, c'est à dire, de consécration à Dieu. Jamais elle ne
manifesta des tendances sexuelles. Elle a été toujours très modeste, grave
et délicate dans les conversations sur cette vertu.
J'ignore tout à fait si elle a été tentée quelques fois
sur cette vertu.
En outre, je n'ai jamais entendu parler qu'entre elle et
n'importe lequel de ses confesseurs ou directeurs spirituels il ait existé
une sorte de jalousie et non plus qu'elle ait été la cause de jalousie chez
d'autres.
Autant que je pus l'observer, elle fut dotée de charismes
divers, dont celui de la vision, celui aussi de la prophétie et, je le
pense, celui du connaissance des cœurs, à une ou
deux reprises.
J'entendis dire que la servante de Dieu expérimenta en
elle la Passion. Toutefois je n'assistai jamais à ce phénomène.
Depuis que je la connus, je peux affirmer qu'elle vécut
toujours en complète abstinence, non pas par une décision personnelle, mais
par répugnance et impossibilité physique, reconnue par le médecin. Je peux
affirmer l’existence chez elle de ces dons particuliers, lesquels lui
restèrent jusqu'à sa mort.
Jamais elle ne parlait de ces dons. Elle se limita, par
obéissance envers son directeur spirituel, à dicter les colloques qu'elle
avait lors des extases.
Son attitude, par rapport à ces dons, était comme si
elle ne les avaient pas. Cela ne lui plaisait pas
d'être considérée ou mise en-avant, à cause justement de ceux-ci. Les
événements étaient à la fois si élevés et si simples, qu'il était impossible
de les inventer ou même de les confondre avec d'autres états pathologiques. |